BROCHET
DESCRIPTION
Le corps est allongé, le dos est brun-vert, les flancs plus clairs possèdent des bandes transversales, et le ventre est blanc-jaune. Les nageoires portent des macules sombres. Les jeunes ont souvent une teinte vert-pâle.
ORIGINE ET DISTRIBUTION
Le brochet est présent dans toute la France, dans beaucoup de rivières sa présence est due à des ré-empoissonnements. Il est considéré comme vulnérable en raison de la réduction de ses aires naturelles de reproduction.
TECHNIQUE DE PECHE
Traditionnellement le brochet de pêchait surtout au vif, mais ce carnassier est de plus en plus recherché de façon plus moderne, au moyen de leurres artificiels.
Au lac de Paladru existent de gros spécimens, il n’est pas rare de pêcher des poissons de plus d’un mètre.
La nageoire dorsale est très en arrière. La tête et le museau sont larges et aplatis, la mâchoire inférieure est proéminente. La langue, l’os palatin et les deux mâchoires possèdent de très nombreuses et coupantes dents (au nombre de 700 au total).
TAILLE:
De 70 à 130 cm pour les sujets adultes.
Le brochet bénéficie de mesures de protection spécifiques (périodes de fermeture, taille minimale de capture et quotas annuels)
CARPE
La pêche de la carpe est un loisir apprécié des « carpistes ».
Au lac de Paladru, on pratique la pêche au posé : c’est la pratique de la pêche à la carpe la plus répandue. Elle s’effectue au lancer, avec une canne et moulinet.
La pratique de la pêche à la carpe se veut respectueuse du poisson. Les carpistes suivent la philosophie du « No-kill », importée des Etats-Unis au début des années 2000. Pour ceci, un des outils primordiaux du pêcheur est le tapis de réception, afin de ne pas blesser les poissons.
De très gros spécimens existent à Paladru (+ de 20kg, comme sur les deux photos ci-dessus et ci-dessous). Leur capture reste cependant rare, et demande beaucoup de patience.
LAVARET (ou FERA, ou COREGONE)
DESCRIPTION
Le corps est élancé et fusiforme. La tête est conique et présente une petite bouche qui dépasse rarement le bord antérieur de l’oeil.
Les écailles sont de dimension moyenne, la coloration du corps est homogène, claire et brillante.
TAILLE:
En général le lavaret ne dépasse que rarement 60cm. Poids : jusqu’à 2,5 kgs.
Cependant sur Paladru on peut espérer capturer occasionnellement des poissons entre 60 et 70 Cm.
BIOLOGIE
Le corégone est un poisson lacustre, grégaire, pélagique et planctophage. Les bancs de poissons se déplacent dans la colonne d’eau en fonction de la répartition du zooplancton. La reproduction a lieu en hiver (décembre à janvier), et les frayères sont situées dans les zones de bordures sous une faible épaisseur d’eau. La maturité sexuelle est atteinte dès l’âge de 3 à 4 ans.
ORIGINE ET DISTRIBUTION
En France les corégones ne sont autochtones que dans le lac Leman et dans le lac du Bourget. Depuis le siècle dernier cette espèce a fait l’objet d’introductions nombreuses dans plus de 20 lacs et retenues des Alpes, du Jura, du Massif Central et des Vosges
TECHNIQUE DE PECHE
Quelques conseils pour le débutant dans la pêche du lavaret :
Le choix du matériel est très important. Un canin dont le scion est très fin donc très sensible parce que les touches sont très souvent difficilement perceptibles. Un moulinet servant de réserve pour le fil. Ce moulinet doit être léger pour deux raisons : la première concerne le poignet qui devra être en constante alerte pour le ferrage lorsque la touche est perçue et qui devra manœuvrer plusieurs heures le poids du canin et du moulinet. La deuxième raison, c’est que par une fausse manœuvre, un geste inopportun, ou entraîné hors du bateau par un poisson qui tire alors que le canin est posé dans le bateau => un bon canin muni d’une poignée en liège permet à un moulinet léger de flotter et d’être récupéré s’il tombe à l’eau.
Le fil du moulinet 26 ou 28 centièmes (ou un tresse de 8 centièmes) de préférence fluorescent pour pouvoir mieux suivre sa trace dans l’eau et hors de l’eau, la longueur de 75 m à 100 m est suffisante. Le corps de ligne du plombier et les bracons en 18 centièmes sont très correctes et pas trop fragiles.
Les nymphes : si pour l’omble la taille de la nymphe doit être plutôt petite (14 à 16 suivant la marque des hameçons), pour le lavaret la taille passe partout correspond au n° 14 kamassan, doré de préférence.
Les féras préfèrent dans leur immense majorité le rouge et le noir très brillant. Donc il est bon d’avoir plusieurs plombiers variant l’alternance des couleurs, montés d’une nymphe tous les 80 cm (18 nymphes maximum).
Les nymphes peuvent être unies ou cerclées, ce qui peut les rendre plus attrayantes. Le pêcheur peut, s’il monte ses mouches, en avoir quelques-unes de fantaisie, noires avec des cercles verts, rouges avec des cercles verts ou noirs, etc.… suivant son inspiration.
Les poissons ne sont pas toujours à la même profondeur. Si l’omble est, en général, tout au fond, les lavarets changent souvent de profondeur, quelquefois au fond, puis, pour différentes raisons, ils évoluent dans différentes épaisseurs d’eau, à mi-hauteur ou à moins de 10 mètres de la surface de l’eau. D’où la nécessité de pêcher long à certains moments.
En début de saison, ils se trouvent souvent à moins de 2 mètres du fonddans 25, 30 ou 35 mètres d’eau. Vers avril-mai, il est possible d’en capturer dans beaucoup moins d’eau.
Le maniement du canin est très important. La levée du canin doit être, en général, la plus lente possible, voir avec quelques arrêts brefs.
Les touches sont très différentes, allant de la violente à l’imperceptible et pouvant être déclenchées aussi bien à la montée qu’à la descente. Il y a une impérative obligation de ne pas relâcher la surveillance de l’extrémité du scion. En observant les plus anciens pêcheurs qui capturent du poisson, on peut apprendre beaucoup.
Lorsque la pêche nécessite un plombier long, un remonte gambe (ou prolongateur) est Nécessaire, ce qui permet de ne pas se prendre les hameçons dans les doigts et aussi de travailler le poisson.
Le lavaret bénéficie de mesures de protection spécifiques (périodes de fermeture, taille minimale de capture et quotas annuels)
OMBLE CHEVALIER
DESCRIPTION
L ‘ omble-chevalier présente une morphologie comparable à celle de la truite.
La coloration est très variable en fonction du milieu et du stade physiologique. Les ponctuations sur les flancs ne sont jamais vermiculées. En période de reproduction les couleurs s’intensifient et en particulier les bords d’attaque des nageoires prennent une couleur blanc laiteux, alors que les flancs deviennent rose-orangé.
TAILLE :
De 30 à 80cm
BIOLOGIE
Espèce d’origine boréale, l’omble-chevalier est sous nos climats une espèce lacustre autochtone dans plusieurs lacs (Leman, le Bourget ) . D’une façon générale la reproduction a lieu en hiver (décembre), mais des pontes printanières ne sont pas exclues.
Les frayères sont souvent situées à plusieurs dizaines de mètres de profondeur sur des substrats constitués de matériaux assez grossiers parcourus par des courants sous lacustres. Certaines formes peuvent se reproduire plus en surface.
Les ovules sont de grande taille (4 à 5 mm),la fécondité est faible (environ un millier d’ovules par kilo de femelle). A l’éclosion (avril) les alevins mesurent environ 15 mm.
La durée de vie est relativement longue entre 10 et 20 ans.
A Paladru, on n’observe plus de reproduction d’omble-chevalier et les captures sont désormais très exceptionnelles.
ORIGINE ET DISTRIBUTION
Cette espèce a fait l’objet de soutien d’effectifs dans les plans d’eau où elle était autochtone (lac du Bourget) et d’introduction dans des lacs et retenues artificielles des Alpes, des Pyrénées, du Jura, des Vosges et du Massif Central.
Son extrême sensibilité à la pollution (espèce d’eau froide et très oxybionte) rend l’omble-chevalier particulièrement vulnérable à la dégradation de la qualité des eaux des milieux lacustres profonds.
TECHNIQUE DE PECHE
A Paladru, l’omble chevalier était principalement recherché à la traîne lourde au treuil dans les grandes profondeurs, ou au plombier.
L’omble chevalier bénéficie de mesures de protection spécifiques (périodes de fermeture, taille minimale de capture et quotas annuels)
TRUITE LACUSTRE
DESCRIPTION
La truite est une espèce très polymorphe dont les variations accompagnent souvent les changements d’habitats qu’est susceptible d’accomplir cette espèce.
Le corps est fusiforme et élancé, la tête est relativement grosse et la bouche est largement fendue, le maxillaire supérieur dépassant nettement le bord postérieur de
l’oeil. Le pédicule caudal est plus élevé que chez le saumon. Les mâchoires sont armées d’une rangée de dents coniques.
La coloration de la robe et le patron des ponctuations varient avec l’âge et le milieu de vie des individus. Il existe chez certaines truites une tendance naturelle à se déplacer
vers des secteurs où le volume d’eau est important (Lac ou grande rivière), là, les individus perdent complètement leur robe tachetée pour prendre une parure très homogène avec le dos souvent gris bleu et le ventre blanc : c’est le cas à Paladru.
On retrouve cette coloration aussi bien chez la truite de mer que chez la truite de lac.
TAILLE :
Elle est variable suivant le cycle biologique, les formes sédentaires étant plus petites (30 à 40 cm), les formes migratrices ou lacustres pouvant atteindre 1 mètre.
BIOLOGIE
La biologie de la truite rappelle par de nombreux aspects celle du saumon
(comportement de ponte, occupation du territoire, migration…)
ORIGINE ET DISTRIBUTION
La truite est largement répandue sur l’ensemble du territoire. Elle fréquente aussi bien les cours d’eau de haute altitude que les lacs. En plaine le facteur le plus limitant de sa répartition est la température plus que la qualité des eaux (espèce d’eau fraîche).
La truite Lacustre bénéficie de mesures de protection spécifiques (périodes de fermeture, taille minimale de capture et quotas annuels). A des fins de protection de cette espèce rare et emblématique, sa pêche est totalement fermée au lac de Paladru, de 2023 à la fin de l’année 2027 au minimum.
PERCHE
DESCRIPTION
Le corps est haut, le dos est gris-vert, les flancs plus clairs portent 6 à 9 bandes transversales sombres et le ventre est blanc-rouge.
En général le mâle a des couleurs plus vives.
Les nageoires pelviennes et anale sont rouges. Les deux nageoires dorsales sont séparées, la première porte une tâche noire et 13 à 16 rayons épineux, la seconde 1 à 2
rayons épineux et 13 à 16 rayons branchus. Le bord antérieur de l’opercule forme un aiguillon.
TAILLE:
De 20 à 50 cm. Poids : 200/300 grs jusqu’à + d’1kg.
BIOLOGIE
La perche est susceptible d’être rencontrée dans toutes les eaux libres et stagnantes à une altitude inférieure à 1000 m.
La fraie à lieu d’avril à juin, les ovules (1,5 à 2 mm) sont déposés en longs rubans gélatineux dans la végétation des eaux peu profondes. L’incubation dure de 15 à 20 jours. Les jeunes vivent en bancs alors qu’en prenant de l’âge, les adultes deviennent de plus en plus solitaires.
ORIGINE ET DISTRIBUTION
La perche est autochtone dans le nord de la France, elle s’est étendue ensuite vers le sud et l’ouest à la faveur des canaux : elle a notamment colonisé l’Hérault par le canal du midi puis le bassin de la Garonne.
TECHNIQUE DE PECHE
C’est l’un des poissons les plus recherchés en eau douce. Sur Paladru, la perche commune se pêche principalement au lancer et à la gambe. Il est fréquent de réaliser des captures groupées du fait qu’elle vit en bancs.
La gambe s’apparente au plombier utilisé pour pêcher l’omble ou la féra, d’une longueur moyenne de deux mètres et s’utilise avec une canne à lancer légère d’une longueur de 2,5 à 3 mètres.
Pour la pêche de la friture, l’animation de la gambe est par contre totalement différente du plombier. Il faut lancer cette gambe lestée d’un plomb de 10 à 15 grammes dans une zone sensée receler des perchettes, la laisser descendre jusqu’à la profondeur voulue puis ramener cette ligne par petits saccades entrecoupées de quelques secondes de pause.
Il n’est pas rare, de ramener ainsi des chapelets de perchettes.